La maman que je suis

Ça y est ! Je pense avoir enfin le recul nécessaire pour vous parler d’éducation ! Enfin éducation est un bien grand mot. En fait je me sens enfin prête pour, à mon tour, donner quelques petits conseils résultant de mes expériences de maman avec Coquillette.

(Source Pixabay)

J’ai fait ce constat quand une amie à moi est tombée enceinte et m’a demandé « le plus de conseils possibles ».

Ok! Je veux bien la conseiller mais avant il fallait qu’elle ait une vision de la maman que je suis parce que s’il y a bien une chose vraie, c’est qu’il y a autant de conseils différents que de maman.

Je me rend bien compte que ma façon de faire n’est pas ordinaire même si ma vision de cet ordinaire a bien changé depuis que j’ai mon blog et je vois bien que finalement je suis loin, très loin d’être un cas à part.

Alors avant de vous donner des conseils petit tour d’horizon de la maman que je suis et donc petit aperçu pour savoir si mes conseils peuvent vous correspondre ou pas du tout.

(Source Pixabay)

Pour commencer, je ne vous cache pas que j’aime toutes ces grandes mouvances à la mode sur la bienveillance ! Oui je trouve ça génial qu’on soit plus à l’écoute des enfants et plus respectueux de leur petite personne. J’aime la méthode Montessori, l’éducation positive et tout ça mais je ne suis pas à fond dedans … en fait je prend ce qui m’arrange, me correspond et me rend la vie plus facile.

Je trouve que bien souvent, dans ces belles idées, on oublie un peu les parents. Sur le principe tout est beau, bien présenté et convainquant. Qui ne rêve pas d’un enfant bien dans ses baskets à qui il suffirait d’expliquer correctement les choses et sans avoir à crier pour se faire entendre, c’est forcément très tentant, bien beau mais dans les faits c’est ultra culpabilisant pour les parents que nous sommes. On a l’impression que si on crie, qu’on s’énerve ou qu’on n’est pas à 100% à la disposition de son enfant on va tout faire rater et que notre enfant ne sera pas aussi épanouie qu’il aurait pu l’être …

Bien sûr c’est génial d’apprendre à nos enfants à gérer au mieux leurs émotions, j’approuve de ne pas avoir recours à la violence ou à l’humiliation pour se faire obéir mais nous alors ? Toutes ces belles études et ces recherches et enfin la simplicité avec laquelle on y accède aujourd’hui n’existait pas du temps de nos parents. Je ne dis pas qu’ils n’ont pas fait de leur mieux, car je ne doute pas qu’ils ont fait de leur mieux avec les infos qu’ils avaient et leur propre ressenti mais ça n’empêche que niveau gestion des émotions on est quand même loin d’être parfait !

Alors oui pour la bienveillance, oui pour le positisme mais pas à tout prix et pas en appliquand à la lettre tout ce que l’ont peut lire un peu partout et en culpabilisant quand on n’y arrive pas.

Je pense que je peux donc me décrire comme une maman bienveillante, puisque de manière générale je suis et j’applique ces préceptes mais si ma bienveillance est sans doute discutable sur certains points une chose est sure c’est que je suis une maman maternante !

(Source Pixabay)

Alors ici vous trouverez essentiel des conseils qui vont dans ce sens. J’aborderai des thèmes comme le cododo, le portage et l’allaitement long, pas parce que je pense que c’est ce qui est le mieux mais parce que c’est comme ça que je vis ma maternité.

Avant de finir cet article qui ne ressemble pas du tout à ce que j’avais en tête a l’origine, je voulais aussi vous dire que je suis maman au foyer ce qui me donne la possibilité et le temps de me mettre aux services de mon bébé mais sans m’oubliez totalement.

Voilà je pense avoir fait le tour et je me sens prête à conseiller mon amie et à vous conseiller aussi tout en restant ouverte et en acceptant que nous avons tous une vision de la maternité et de l’éducation différente.

Voilà j’ai enfin pris position dans ce monde bien vaste de mamans blogueuses.

J’espère que vous serez toujours là pour lire mes prochains articles.

A bientôt
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10 réflexions sur “La maman que je suis

  1. Ton point de vue est identique au mien. J’en parle peu mais, en effet, la copine de la bienveillance est la culpabilité. Déjà que j’ai de sacrées prédispositions en la matière, et qu’en plus je travaille (chose en soi déjà culpabilisante), la voie éducative que j’ai choisie n’aide pas à être zen envers soi-même. C’est un sacré challenge, tout autant que la bienveillance. Mais il est indispensable d’y travailler car la bienveillance envers autrui commence avec soi-même! 😉 Bonne route sur ce beau et difficile chemin.

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    • Merci! C’est vrai que la culpabilité arrive très vite et j’imagine que c’est encore plus le cas quand on travaille mais ce qui compte ce n’est pas le temps passé avec son enfant mais la qualité de ce temps. Bisous

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  2. J’ai ces mêmes principes également (je pioche ici et là dans les styles d’éducation et fais à ma sauce), en revanche je trouve que certaines phases (par ex là les 3 ans, enceinte avec la fatigue la culpabilité et la gestion de la jalousie) sont des périodes où nos préceptes sont bien mis à mal. Mais j’essaie de maintenir le cap – rester à l’écoute des besoins de mon enfant sans oublier les nôtres cependant. Et finalement c’est ça le plus dur – ne pas non plus s’oublier! Je pense que pour un premier on a tendance à mettre l’enfant au centre de son monde ce qui finalement n’est pas terrible pour lui apres. (Erreur dont je prends conscience mais je n’aurais pas pu ni voulu faire autrement). Je pense qu’il faut aussi être prêt à remettre en cause son éducation, ce qui n’est pas facile! J’ai hâte de lire les conseils que tu as donné à ton amie, vas tu les publier ici aussi?

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    • Je suis bien d’accord avec toi, je me rend bien compte que c’est plus facile d’être bienveillant avec un seul enfant à gérer et comme tu dis il y a des périodes où ça va être difficile. Oui je pense que je partagerais les conseils que je lui ai donné même si ça risque d’être un peu fouillis 😝 il y a tellement de choses à partager sur la maternité

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  3. tout pareil que toi! Je dit oui à la bienveillance et à la parentalité positive mais je ne gère pas moi même 100% de mes émotions et comme je l’ai écrit dans mon article https://lafamilydemary.blog/2018/04/25/a-toi-la-petite-fille-que-tu-deviens/
    je m’enerve, je m’exaspère, je dit aussi tout haut ce que je ressens sur le moment, puis la pression retombe, on se fait un câlin, je demande pardon et je redeviens bienveillante. Mais des fois, les nerfs sont à vif, il faut que ça sorte (bon on fait toujours attention à ce que l’on dit et ce que l’on fait) mais quand ça ne va pas, ça ne va pas.
    J’adore partager autour de ces thèmes maternité/ maternage/ portage (bon toi même tu sais puisque tu me lis régulièrement) mais qu’est ce que c’est bon de voir que nous sommes plusieurs à avoir les mêmes centres d’intérêts!

    mon commentaire n’est vmt pas structuré lol, mais tanpis, je dois filer. A bientôt

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    • Oui c’est génial de pouvoir partager sur ce sujet ! J’ai la chance d’avoir ma belle sœur qui a beaucoup materné aussi mais sinon c’est assez rare dans mon entourage. C’est pour ça que j’aime autant les blogs, trouver et lire des personnes avec qui on a les même centres d’intérêts et point de vue 😊

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